Thailande Tourisme

L’obtention d’un travail en Thaïlande est soumis à des règles complexes et draconiennes. Il est indispensable de recourir à l’assistance juridique d’un cabinet spécialisé pour éviter les problèmes. L’expatrié désireux d’y travailler doit également s’assurer que l’entreprise qui va l’embaucher soit en règle. Les étrangers en Thaïlande sont écartés de certaines branches de l’économie de façon à les cantonner dans des secteurs contrôlés. La législation du travail est différente et les grilles de salaire sont en fonction de l’origine du travailleur. Pour trouver du travail en Thaïlande, il faut soit être salarié au sein d’une entreprise, soit y monter sa propre boite. Les Thaïlandais ont des lois très restrictives en matière d’emplois pour les étrangers. Les candidats possédant des spécialités techniques très pointues ont les meilleures chances d’être recrutés, mais le chemin pour y parvenir nécessite beaucoup de persévérance. Le recrutement est surtout orienté dans les secteurs de la gastronomie, l’enseignement des langues, la programmation et le montage des sites informatiques, la formation à la plongée sous-marine. Certaines compétences techniques sont nécessaires aux entreprises étrangères implantées sur place. Ces techniciens doivent être camouflée sous des appellations n’entrant pas dans la nomenclature des emplois interdits aux étrangers. Le candidat peut envoyer par émail sa demande et son Cv à partir de la France, mais il est plus efficace de se présenter. De grandes agences d’embauche sont basées dans le pays même. Le Cv doit être écrit en anglais et donner suffisamment de détails sur les compétences et les expériences, par ailleurs la maîtrise de l’anglais est incontournable et une notion du thaï serait un plus. Les diplômes francophones sont méconnu, aussi faut-il toujours expliquer leur équivalence. L’obtention d’un travail n’est pas chose facile, les entreprises doivent effectuer une demande spéciale, assortie de justificatifs avant de pouvoir recruter un étranger. Le salaire minimum par mois des ressortissants européens est de 50 000 baths, en pratique. Il n’existe pas de système de retraite et le travailleur doit souscrire son épargne retraite dans une agence de Provident Fund. La durée légale de travail par semaine est de 48 heures et de 2 semaines de congé par an en plus des jours fériés, ainsi qu’un jour de plus par année d’ancienneté. L’entreprise qui recrute un travailleur étranger s’occupe des formalités administratives de recrutement mais aussi de l’entrée sur le territoire de son futur employé. Il faut toujours vérifier l’effectivité des démarches entreprises par son employeur. Tout travailleur expatrié doit entrer en Thaïlande muni d’un contrat de travail, d’un visa non-immigrant et d’un permis de travail. Le permis de travail est délivré par le Ministère du Travail aux étrangers possédant déjà un business visa et gagnant au moins 50 000 Bahts par mois, dans un délai de trois semaines. Certaines personnes sont exemptes de permis de travail comme celles dont la mission se fait au bénéfice de l’éducation, de la culture, des arts ou des sports. Il faut fournir les photocopies du passeport, de la carte d’entrée en Thaïlande, des diplômes du demandeur et une lettre de l’employeur qui sert d’attestation et qui doit justifier le non recrutement d’un Thaïlandais, un certificat médical, et 2 photos d’identité. Les entreprises qui désirent faire une demande de permis de travail doivent remplir l’une de ces conditions. Avoir un capital social libéré de 2 millions de Bahts et employer 4 salariés thaïlandais. Etre implanté en Thaïlande depuis 3 ans et payer 5 millions de Bahts d’impôt sur les sociétés. Générer 3 millions de Bahts par an d’entrée en devise par des activités d’exportation. Une entreprise ne peut pas avoir plus de 10 permis de travail étrangers, un étranger pour 4 Thaïlandais. Le coût du permis de travail et de 3 000 à 7 000 Bahts selon sa durée. La liste complète des professions interdites en Thaïlande est consultable sur le sur le net. Un frein au recrutement des étrangers, s’est l’obligation pour l’employeur de rémunérer le salarié étranger un minimum de 50 000 Bahts par mois, un jeune Thaïlandais diplômé bac+5 sera embauché à environ 20 000 Bahts. La situation actuelle du marché de l’emploi n’est pas excellente avec un taux de chômage à moins de 2 %. Elle a bénéficiait d’une situation de quasi plein emploi, mais la crise politique a conduit à des licenciements massifs. Ceci dit les experts prévoient des licenciements avoisinant le million de salariés au cours des années précédentes. les secteurs qui marchent sont ceux tournés vers l’export et le tourisme, mais aucun secteur n’arrive réellement en tête. Toutefois Les entreprises étrangères ou thaïlandaises ont des difficultés à recruter des profils hautement qualifiés et sont à la recherche d’un certain niveau de compétence. Les entreprises et le marché de l’emploi en Thaïlande est un marché fermé, mais paradoxalement face à la volatilité des salariés Thaïlandais qui changent fréquemment d’emploi, les besoins semblent exister. Sachant que jusqu’à présent l’offre était supérieure à la demande, mais ceci risque d’être moins vrai. L’administration thaïlandaise est attentive à chaque demande de permis de travail et les demandes très motivées. L’un des principaux critères de recrutement est le réseau personnels et professionnels, les contacts sont extrêmement importants.